Air Sénégal : le nouveau top management met le cap sur la ponctualité et la qualité du service offert de bout en bout dans le parcours client.
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Air Sénégal : le nouveau top management met le cap sur la ponctualité et la qualité du service offert de bout en bout dans le parcours client.
Publié le 05/09/2022      20  Vues      likes

Air Sénégal : le nouveau top management met le cap sur la ponctualité et la qualité du service offert de bout en bout dans le parcours client.

Aux commandes d’Air Sénégal SA, Alioune Badara Fall, qui capitalise 34 années d’expérience, a été de toutes les aventures de la compagnie nationale d’Air Sénégal Sonatra, d’Air Sénégal international à la nouvelle flotte.

C’est fort de cette expérience que l’Ancien membre du comité de projet de la création de la compagnie Air Sénégal international, décline sa feuille de route, aborde la différence entre Air Sénégal et ses devancières et l'endettement du pavillon national sénégalais entre autres points traités dans le JDD d'iTV animé par Mamoudou Ibra Kane.

Invité de l'émission "Jury Du Dimanche", ce dimanche 4 septembre, Alioune Badara Fall, qui remplace Ibrahima Kane, à la tête d’Air Sénégal SA, a révélé que la première chose à laquelle lui et son équipe se sont attelés, « c’est la ponctualité » qui ferait défaut à la compagnie selon ses passagers.

Il explique : « il y a une feuille de route qu’on est en train d’appliquer et ça, c’est d’abord le feed-back que nous recevons du monde qui tourne autour d’Air Sénégal : les passagers, les partenaires, etc.

Ce qui ressort déjà, c’est la ponctualité.

La première chose sur laquelle nous nous sommes attaqués, c’est la ponctualité.

Nous nous sommes attelés, depuis que nous sommes arrivés, à ce que les avions partent à l’heure.

» Ensuite, « c’est le produit (lequel) concerne l’avion, le service et le personnel à bord et tout ce qui tourne autour.

Nous sommes en train d’améliorer les choses pour effectivement qu’Air Sénégal soit beaucoup plus attrayant.

Ça, c’est primordial.

» Toutefois, il s’est empressé d’ajouter que « les Sénégalais sont très intransigeants avec la compagnie nationale et le sont moins avec d’autres compagnies.

» Pourquoi ? « J’entends tout le temps dire, ‘’je ne prends plus Air Sénégal, je vais prendre Air France’’.

Je ne peux prendre que le cas d’Air France.

Depuis que je suis là, je m’amuse à voir les départs d’Air France et ceux d’Air Sénégal.

Aller voir notre ponctualité et celle d’Air France.

Pour ce vol de ce matin, j’arrive avec 7 minutes de retard, à Paris.

Air France arrive avec 01 heures 02 minutes de retard, à Paris-Charles de Gaulle, sur le même départ et la même destination».

Par ailleurs, à la décharge de la compagnie qu’il pilote, Fall a insisté sur les impondérables qui ne dépendent pas d’elle : « parfois même, c’est au niveau du passager.

Tous les passagers sont convoqués 04 heures avant le vol.

Il nous arrive de voir des passagers qui arrivent 30 ou 20 minutes avant.

Ça pose un problème.

On est obligé parfois de repousser le vol.

Ce n’est pas parfois réglementaire et qui fait un retard extraordinaire.

Parfois, il y a la congestion au niveau des aéroports, parfois au niveau du filtre.

Tout le monde subit ces retards ».

Aujourd’hui, « le travail, c’est rendre plus attrayant le produit c’est-à-dire le service à bord, la rigueur, le respect des fréquences de vols, du passager, comment prendre soin du passager, de l’achat du billet jusqu’à la destination, du service après-vente.

Tout cela on est en train de mettre en place une stratégie surtout dans la communication.

Il y a au Sénégal, beaucoup de gens qui ne savent pas que la compagnie existe».

Ce qui différencie Air Sénégal des défuntes compagnies nationales : Pour Alioune Badara Fall, Air Sénégal SA est « différente » des compagnies qui ont fait faillite.

« Elle est déjà différente parce que ce n’est pas le même modèle, a-t-il justifié, invité du JDD, ce dimanche 4 septembre.

Air Sénégal international qui a été la plus performante parmi ces compagnies que vous avez citées, n’a pas transporté le même nombre de passagers, mais surtout n’avait pas le même nombre de sièges que nous avons aujourd’hui.

Air Sénégal international avait juste une flotte constituée de 3 Boeing 737-700 et 1 De Havilland Dash 8 Q300.

Aujourd’hui, je vous parle d’un airbus 330.

Un avion de dernière génération.

On ne peut même pas comparer ces compagnies ».

Celui qui a occupé le poste de Conseiller technique chargé du pavillon national à savoir Air Sénégal SA d’ajouter qu’Air Sénégal SA dispose d’une « bonne dizaine » d’avions : « Nous avons déjà 2 airbus A330 néo, 2 A321, 2 A319, 1 airbus A220, 2 ATR 72 et nous avons 1 A340.

En prévision, nous avons 2 autres appareils qui doivent arriver en fin d’année, des airbus A220.

Nous n’avons pas acheté des avions, nous avons loué des avions.

Les deux Airbus A220 vont remplacer les 319 et 321.

Ce qu’il faut savoir, ces airbus 220 sont des avions qui ne consomment pas.

Par exemple, l’airbus A220 consomme pratiquement 35% moins que l’airbus 321 et presque 24 à 25% moins que le 319.

Ce sont des appareils neufs qui vont arriver et donc la maintenance sera moindre par rapport à ces avions qui ont un certain âge.

La maintenance est quand même assez coûteuse ».

Le pilote, déclinant sa vision d’Air Sénégal, indiquera que celle-ci est « large et complexe à la fois » : « Aujourd’hui Air Sénégal est une compagnie qui a démarré jeune mais qui s’est très vite développée.

Il faut maîtriser ce développement-là.

Nous avons quand même un certain nombre d’avions, les autres compagnies les auraient eus en 10 ans peut-être.

Nous l’avons eu en 3 ans ».

L'audit est cours ....

Interrogé sur l’endettement de la compagnie aérienne nationale, devant le JDD, le Directeur général d’Air Sénégal, Alioune Badara Fall, a révélé qu’« un Cabinet spécialisé est en train de travailler sur ces chiffres ».

L’audit en cours s’intéresse également « aux Ressources humaines, au niveau de l’investissement et au plan d’amortissement prévu pour cela » ainsi que « la restructuration du capital », a-t-il renseigné, affirmant que « c’est un travail qui ne se fait pas en peu de temps.

Il faut du temps pour avoir des résultats.

C’est pour cela que nous tenons aux résultats pour pouvoir plus tard attaquer (notre) feuille de route.

» Même s’il concède qu’« il n’y a pas une structure qui n’a pas d’hémorragie financière », il a souligné que l’endettement n’est pas au niveau des 22 milliards F CFA annoncés.

Par ailleurs, il a annoncé que des paiements, concernant l’endettement, sont en cours.

« Nous avons le soutien du principal actionnaire qui est l’État (du Sénégal) dont vous les contribuables.

Il est de l’intérêt de tout le peuple sénégalais que ce pavillon national existe.

L’endettement, il est tout à fait normal ».

Emedia avec Hello Sénégal