Tourisme: vers une deuxième saison àvide àCap Skirring au Sénégal
En Casamance, le tourisme fait vivre 6,4% de la population active.
Ses plages de sable fin, ses forêts luxuriantes et ses mangroves ont fait de la Casamance, région méridionale du Sénégal, l’une des plus attractives du pays pour les voyageurs.
Pourtant, depuis mars dernier, les touristes ont déserté suite àla pandémie de Covid-19 et les fermetures successives des frontières.
Bordée de palmeraies et de plages de cartes postales, la station balnéaire de Cap Skirring, au sud-est, ne fait pas exception.
Suite àl’arrivée du Club Méditerranée en 1973, cet ancien village de pêcheurs s’est construit intégralement autour de l’activité touristique, dont dépendent la quasi totalité des emplois directs ou indirects.
Après une saison àvide en 2020, les habitants du Cap désespèrent de voir revenir les visiteurs, àl’heure où le Sénégal maintient ses frontières fermées par mesure de réciprocité avec l’Union européenne, et notamment la France, principal pourvoyeur de vacanciers pour la région.
Hôteliers, restaurateurs, mais aussi guides ou artisans : pour beaucoup, une deuxième saison sans voyageurs pourrait être synonyme de faillite.
Manon Laplace/RFI